MON ONCLE JACINTO
Mon Oncle Jacinto n’a pas été qu’un roman papier et un record de ventes, mais est aussi devenu un blockbuster avec Pablito Calvo et Antonio Sica. C’est un roman pour les enfants de tous les âges, décrivant une journée particulière de le vie de Jacinto, ancien torero sans le sou et pratiquement à la rue, et de son neveu, Pepote. L’honneur est une des forces antagonistes du roman , le crime en est une autre, l’alcoolisme une troisième et la séparation, la quatrième (servant, en quelque sorte de dénominateur commun). Lire une partie du livre. VIDEO
Longtemps, la situation s’assombrit : Jacinto est à la rue, sans argent. Il vient d’être tourné en ridicule devant ce que nous devinons être la moitié des Madrilènes, et il vient de perdre sa principale raison de vivre, son honneur, devant les yeux mêmes du petit garçon, la seule personne qui compte vraiment dans sa vie, et qu’on ne va pas tarder à lui enlever. Ne soyons pas bêtes : évidemment, le roman finit bien, en quelque sorte. Peut-être. Si vous faites le choix de le lire sous cet angle-là.
Le roman a vu sa première publication en langue espagnole en 1956 (Mi Tío Jacinto) et, depuis cette année-là, a été publié en neuf langues. Un journal français à grand tirage a affirmé quelque chose comme : « Rien de ce genre n’ a été écrit depuis Le Petit Prince de Saint-Exupéry. »
Le roman a été adapté pour le grand écran sous la direction de l’ami intime d’Andres Laszlo Sr., Ladislao Vajda. La nomination du film aux Oscars du «Meilleur Film Étranger » en 1956 avait suscité des débats. Il s’est vu récompensé aux Ours d’argent à Berlin. On le retrouve souvent classé sur la liste des cinq meilleurs films espagnols, lors des festivals. La couverture de l’ancienne édition papier a été réalisée par Eduardo Vicente. La couverture de la nouvelle édition est le fruit du travail d’Arturo Samaniego (le tableau s’intitule «Torero»).
L’ adaptation d’Andres Laszlo Jr. est plus longue de 20 % que le texte original en anglais (texte publié par Random House ; édition épuisée à l’heure actuelle), et se base sur une traduction d’Andres Laszlo Jr. et de Cymbeline Nuñez. L’adaptation s’inspire du Le Grand Défi, roman qui présente une adaptation plus radicale, également faite par Andres Laszlo Jr., et où la tauromachie se transpose dans le monde de la boxe, où Madrid devient Le Cap, la Quinta Mandela Park, les années 40 transposées en 2010.
Nous tenons également à remercier les éditions Gallimard pour leur aimable autorisation : Mon Oncle Jacinto est aussi une adaptation de Le Muchacho, publié chez Gallimard en 1957.